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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 08:21

Hier j'ai eu une drôle de surprise....

Mais bien sûr, je ne vais pas vous jeter comme ceci le contenu de ma surprise. 

Ce serait trop facile. Je suis un monstre tout de même !

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Donc : tout le monde aura compris que j'ai eu une vie, comment dire...à hautes doses de stress et de haute voltige neuronale.

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Depuis le 10 mai 2009, ma vie change car il le faut sous peine de destruction du monstre.

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Je découvre alors internet, se pièges mais surtout ses plaisirs et ses joies.

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Les joies de croiser par clavier interposé, des personnes pour qui ma p'tite vie a au moins l'intérêt de la lecture.

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Signes du destin ?

1/ Minijupe me fait un super cadeau pour Noël dernier.

Ne pouvant poster de photos sur les tags demandés, pour cause de "pas d'appareil numérique", Minijupe m'en offre un.

Oui offert. Je n'ai même pas eu à lui rembourser les frais de port (recommandé).

Merci Minijupe.

2/ Après de nombreuses participations aux divers petits jeux des internautes, je gagne enfin.

Je suis le 10.000 ème post chez Chriss et donc elle m'offre la photo de son choix de son album internet.

 et encore une fois gratuitement et simplement.

Merci Chriss.

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Sont-ce des signes du destin ?

Ma vie est-elle en train de changer pour du meilleur ?

L'avenir nous le dira.

Je vous tiendrais au courant.

Encore merci à tous de venir me lire et d'entretenir mes pages.

Bisous à toutes et à tous.


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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 14:37

Après la cérémonie, départ pour le vin d'honneur.

Il était à noter la présence du parrain de baptême de Pascal. Un militaire de carrière, officier de surcroît avec des étoiles sur les manches. Il accepta de venir à la cérémonie et au vin d'honneur mais pas au repas.

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Les photos...l'éternelle épreuve à laquelle il fallait se soumettre. Et oui, tout le monde en rigole mais lorsqu'il n'y en a pas...photos de couple, sous un ciel gris mais les pieds dans la bruyère des sous-bois landais. Le photographe avait sur-exposé les photos afin de mettre du soleil dans celles-ci au détriment d'une grosse tache blanche à la place de la robe. J'ai exigé qu'il recommence car, il pleuvait et alors...c'était ainsi. Les photos ne devaient pas mentir.

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Puis je me suis appliquée à jouer mon parfait rôle d'hôtesse en allant partager ce vin d'honneur avec chacun. Je n'ai oublié personne. J'ai discuté avec tous tandis que Lui se contentait de rire avec les membres de SA famille. (Je n'ai pas bu d'alcool...)

Tout ceci en surveillant tout un chacun. En effet, il y avait quelques kilomètres entre la grange du vin d'honneur sur la propriété de ma tante et le restaurant "chez Lulu". Et encore il ne faisait pas canicule !

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Arrivée au restaurant. Chacun trouve sa place, dénommée scientifiquement auparavant sous une décoration faite par les mains de ma petite soeur et de moi même quelques jours avant et accrochée la veille.

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Lecture officielle du menu. En effet, l'humour que j'y avais mis ne plût pas du tout côté belle-famille qui aimait à savoir ce qu'elle allait manger sans se poser de questions. Dans ma famille, le trait d'humour et l'idée plurent mais il est vrai, la traduction à côté aurait été la bien venue.

Ca y était, cela commençait. Déjà que mon père, DJ pour la soirée, venu en express de Narbonne en sortant du travail, avait bien pris la chaîne HI-FI mais avait oublié les CD (nouveauté à l'époque). Impossible de refaire l'aller-retour surtout en sortant d'une semaine complète au travail. Razzia sur toutes les K7 disponibles auprès de tous les auto-radios des familles.

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Le repas se déroula assez bien. Les mamans me remercièrent de ne pas avoir à éplucher les parts de poisson des enfants. Mais point de pièce montée à l'horizon. Pas de réponse à nos appels téléphoniques. Pascal, dans tous ses états, me harcelait afin d'avoir des nouvelles du pâtissier et commençait à hurler que cet homme était un C.., que l'on ne pouvait pas compter sur lui, qu'il pourrait au moins téléphoner et que...et que....

Bref, je n'ai pas eu le temps de profiter du repas.

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21 h 30 : arrivée de la pièce montée. Le pâtissier nous expliquât qu'il avait attendu pour nous livrer afin d'éviter la chaleur sur les choux et le caramel. Pascal le remercia chaleureusement de cette somptueuse idée.

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Et tout le monde dansait, se déménageait de place en fonction des affinités. Bref tout allait bien sauf pour Lulu qui avait préparé le double de portions en cuisine et qui se voyait avec tout ceci sur les bras.

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2 h 30 du matin, Pascal et moi nous éclipsions. Tout le long du trajet j'inspectais les bas-côtés de la route car ma soeur était partie pour cause de futur mari ivre-mort refusant de lui laisser le volant.

Pascal, voulant faire le preux chevalier, me prit dans ses bras afin de franchir le seuil de la maison de ma tante. Ce fût la première fois sur deux ou trois qu'il me le fit. Il me prévint qu'il n'avait pas trop bu. J'étais ainsi prévenue que, du fait de sa sobriété partielle, j'allais passer une belle nuit de noces....Bof !

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 18:18

Suite immédiate de ma page précédente.

Il faut donc lire la page du "oui" du monstre et ensuite venir visionner celle-ci.

Alors la lumière sera.

CE QUI AURAIT DU ETRE :

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Est-ce plus clair ?????

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 10:23

Et nous voici le jour J. Il pleuvait comme tout. Tant mieux et pour deux raisons :

1/ mariage pluvieux, mariage heureux (à ce qu'il paraît.....l'avenir chantera différemment).

2/ la distance entre le lieu du vin d'honneur, et le restaurant sera plus facile à faire sans la chaleur couplée à l'alcool.

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Il faut dire que le maire de Campet et Lamolère était heureux de célébrer un mariage sur sa commune car cela faisait 20 ans que cela ne s'était produit. Donc nous aurions droit au maire en personne.

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Je m'étais levée la première sur les coups le 7 heures du matin afin de parer au petit déjeuner de toute la belle-famille.

Une seule salle de bain pour tout le monde et cette affaire dura jusqu'à midi.

Repas en troupeau, durant lequel j'ai eu la désagréable surprise de m'entendre dire que les portions étaient congrues.

Mais, j'avais pour excuse de ne pas connaître l'appétit d'ogre de cette famille. J'ai été envahie d'un doute : Y aura-t-il assez à manger pour ce monde durant le repas de noce ? Il faut bien savoir que la seule chose dont les gens se souviennent au sujet des repas de noces c'est bien de l'aspect goûtu et surtout fourni des denrées... et du vin...

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13 heures : une éclaircie : Tout le monde aux décorations des voitures (j'avais acheté du tulle au mètre et j'avais occupé aussi bien les enfants que les adultes à la découpe et à la fabrication des décorations car avec ce temps, nous nous marchions sur les pieds, enfermés dans la maison).

L'éclaircie ne dura que 10 minutes mais cela avait suffit.

14 heures : appel de Monsieur le Maire afin de nous demander de reculer la cérémonie d'une heure. En effet, un autre mariage avait lieu ce même jour mais eux allaient à l'église, juste en face de la mairie, et pas nous. Donc, afin de ne pas retarder Monsieur le Curé, nous acceptions sans problèmes. Tant mieux cela raccourcissait le temps entre la cérémonie, les photos et l'appéro.

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16 h 30 : direction du cortège vers la mairie. Quel bazar ! La mairie étant très petite, nous nous retrouvions avec les personnes de l'autre noce. Les membres des familles, d'une noce ou de l'autre ne se connaissant pas, tout le monde dit bonjour à tout le monde. Les voitures dans tous les sens. Il n'y a jamais eu autant de monde pour une si petite commune....

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17 h : Début de la cérémonie. Monsieur le Maire respecte à la lettre le protocole législatif (cf ma page sur la cérémonie de mariage) et en arrive à LA QUESTION.

Mr le Maire : "Monsieur B......P...E..., consentez-vous à prendre pour légitime épouse Melle F......S....S....E...ici présente ?"

Lui, déclamant comme dans les mauvais théâtres ; "OUI, JE CONSENS !",

Stupeur dans la salle.

Mr le Maire : "Melle F.....S...S...E...., consentez-vous à prendre pour légitime époux Mr B....P....E ici présent ?"

Moi, comme une andouille, du bout du lèvres "Oui" que seule l'adjointe au maire entendit "je l'ai entendu, donc c'est bon".

Mr le Maire : "En nia nia nia, des pouvoirs nia, nia, nia, je vous déclare mari et femme".

Et il déposât le livret de famille entre nous deux sur la table. Pascal, ne comprit pas et donc je me saisissais du livret. 

Et toute ma vie sera ainsi : devoir prendre les décisions pénibles (il se gardera les bonnes pour sa petite personne) et assurer la vie de la famille. Quitte à y laisser MA santé !

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Direction l'appéro !

Mais ma belle mère, anticléricale à mort : "ET c'est tout ?" Elle aurait voulu un "beau" mariage alors qu'elle tient ce genre d'idées ????

Mais ma belle mère s'adressant à ma mère, catholique pratiquante et militante (elle s'occupait alors du cathéchisme et de l'agencement de l'autel) : " ET vous acceptez ça, vous ? Et vous ne faites rien ?"

Ma mère ne répondit rien, respectant notre point de vue bien que elle aurait elle aussi aimé un mariage religieux. Ma position était et est encore : pourquoi bafouer un sacrement ? Pour faire plaisir à la famille ?

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 11:12

C'était il y a deux jours soit lundi 26 octobre de l'an de grâce 2010.

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Notions importantes pour le récit :

- ma maison est en vente depuis 3 mois,

- une offre a été signée vendredi dernier, le sous seing privé doit se signer ce jeudi,

- les expertises sont à faire,

- mon fils ne rentre plus dans ma chambre à coucher sans frapper et s'il le fait alors que j'y suis, c'est pour une raison importante ou urgente.

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Ce lundi, mon copain et moi décidons de refaire tous les joints des salles de bains afin que la famille, éventuelle future propriétaire des lieux n'ait pas ce soucis à régler.

La matinée se passe entre ablation des vieux joints avec démontage de la porte pliante de baignoire. Quand je fais quelque chose, j'aime à ce que ce soit bien fait.

Après le repas, mon copain, à genoux dans le fond de la baignoire prépare le scotch de protection afin d'étaler la pâte à joints proprement.

Mais quelle idée m'a prise de commencer à le titiller, le chatouiller, l'enquiquiner jusqu'à ce que je décide de lui sauter dessus ?

Bref, entre deux rires, cette affaire se finit au fond de mon lit.

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Il est à noter que j'ai un certain volume sonore voir un volume sonore certain dans ces situations.

Puis : on se lève ? Non pas encore ! Allez on se lève ! Non ! Je ne voulais pas me lever. J'étais trop bien ainsi lovée dans ses bras.

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Du bruit dans la chambre de mon fils. J'ai osé pensé qu'il commençait ses cartons pour le déménagement à venir.

Puis un bruit de mètre ruban métal à enrouleur. Mon fils mesure son lit sans doutes....

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"Toc, toc" à la porte de ma chambre. Moi : "oui"

Et là une tête inconnue passe par la porte : "Excusez moi. Je suis l'expert. J'ai sonné et frappé mais je n'ai trouvé personne."

Moi : "J'arrive !" Et hop, debout en 3 secondes, recoiffée en 5 et direction ce monsieur qui avait obtenu le zap pour le portail électrique ainsi que les clefs de la maison par l'agence immobilière.

Moi : "Cela fait longtemps que vous êtes là ?"

Lui : " J'ai fait tous les extérieurs et les pièces sauf votre chambre".

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Eclats de rire de la part de mon ami et de moi même. Ce rire ne nous a pas quitté de la journée.

Flagrant délit à 44 ans. Flagrant délit comme si nous étions des ados mais chez moi.

Moi, 44 ans en flag d'amour....

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19 octobre 2010 2 19 /10 /octobre /2010 17:25

J'ai publié 7 pages hors contexte articles de blog.

Je vous encourage à aller les lire et tout particulièrement la dernière de ce jour :

"Aux armes citoyennes : la cérémonie de mariage"

Cela pourra vous être aidant pour mon prochain article et les suivants d'ailleurs.

Gros bisous à toutes et tous.

Et à la demande générale :

Savoir oser dire lorsque l'on ne comprend pas :

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Kaamelott Saison 1 Episode 71 : La botte secrète - wideo
Auteur : Alexandre Astier Réalisé par : Alexandre Astier Avec : Anne Girouard , Alexandre Astier, Nicolas Gabion, Lionel Astier, Thomas Cousseau © Calt - Dies Iræ – Shortcom

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 16:10

Arrivée en fanfare de ma famille disséminée dans toute le France directement auprès de la maison de mon grand-père située à Maurrin. soit 10 km au sud de Mont-de-Marsan. 

Autogestion assurée. Ouf ! c'était déjà cela à ne pas avoir à gérer.

Donc pas de frais alimentaires.

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Arrivée en masse de la plus grosse partie de la belle famille auprès de Campet et la Molère.

Tout le monde en camping sur le terrain de la propriété de ma tante. Mais en fait sur le terrain du voisin qui est juste venu vérifier qu'il ne s'agissait que des personnes liées au mariage et non pas des squatteurs. 

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Nourrir tout ce petit monde ? Pas tout à fait. Ma belle mère, dans sa grande générosité, était arrivée avec un stock monumental de chouanerei (comprenez : charcuterie alsacienne).

Mais il avait fallut faire les stocks alimentaires pour tout ce monde pour les repas autour du mariage. 

Des frais oui mais pour SA famille. Donc pas de problèmes.

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Jour J-1 pour moi à accueillir tout le monde, les installer, les occuper tout en gérant le reste : confirmer les commandes :

- le pâtissier : OK

- le restaurant : OK

- les alcools pour le vin d'honneur : OK

- les menus imprimés : OK

- décoration de la salle du banquet : OK

- le photographe : OK mais ce ne fut pas facile d'en trouver un de disponible au dernier moment surtout que nous ne le voulions que pour les photos de couple et la photo de groupe. Donc pas de suivi de la cérémonie.

- Monsieur le Maire : OK. Très content qu'il y ait enfin une cérémonie de mariage sur sa commune. En effet cela faisait 20 ans qu'il n'y en avait pas eu.

- courses pour les petits déjeuners et autres repas de la belle famille : OK et entrepôt au mieux dans la petite cuisine.

- coiffeur réservé au cas où pour les divers membres des familles : OK.

- crises de rires et nuit blanche de racontards : OK

- repos pour Kinia : bug !

- enterrement de la vie de garçon de Pascal : bug mais heureusement les membres masculins de ma famille y avait pense : donc OK

VIVEMENT LE LENDEMAIN SOIR QUE TOUT SOIT FINI.


Kaamelott Saison 1 Episode 3 : Le repas de famille - wideo
Auteur : Alexandre Astier Réalisé par : Alexandre Astier Avec : Anne Girouard , Alexandre Astier, Nicolas Gabion, Lionel Astier, Thomas Cousseau © Calt - Dies Iræ – Shortcom

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 00:37

Il ne restait plus que 9 jours afin de mettre en place le jour J du mariage.

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1/ Le menu du Repas :

Il nous a tout d'abord fallut trouver le restaurant "chez Lulu". Une petite départementale, non, une communale, tortillant à souhaits (sans aucune signalisation quelle qu'elle fut), bordée de pins (normal nous étions dans le département des Landes). Sur la droite, une maison landaise traditionnelle les murs recouverts de vigne grimpante et au milieu des ses feuilles un petit panneau en bois "Chez Lulu".

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Nous poussions la porte qui grinça afin de donner sur une salle sombre, équipée de tables et de chaises en formica bleues, vertes, rouges et jaunes. Un zing en bois traditionnel au bout duquel siégeait Lulu. Dans une petite salle attenante, une grande table sur laquelle mangeaient une équipée de pépés. Ils penchèrent la tête afin d'examiner les intrus que nous étions et afin de connaitre la raison de notre présence dérangeante.

"Nous sommes les futurs mariés. C'est Madame B qui nous envoie". La tension tomba d'un coup et l'accueil fut grandiose. Nous avons dû sacrifier à un alcool.

Le choix du menu fut simple dans la mesure où je tenais absolument à y faire apparaître mes origines locales.

Ensuite il fallut choisir les vins. Comme nous étions désargentés, Lulu nous proposa son vin rouge et son vin blanc en carafe en insistant sur leur hautes qualités gustatives : "Mon mari va les chercher au château en barriques". Après quelques instants de réflexions sur le capital/risque, nous acceptions tout en décidant d'acheter quelques bouteilles de rosé "au cas où". Le champagne, lui, nous était offert par ma tante B (et là, nous savions que c'était de l'ultra).

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120 francs par menu (sauf le dessert et le champagne) pour les adultes vin compris et 70 francs pour les enfants. En effet, Lulu étant une femme, elle ne proposa pas le plat de poisson pour les enfants. Ceci afin que les mamans puissent manger tranquillement plutôt que de perdre du temps et de l'amusement à enlever les arêtes de la portion enfantine. Merci Lulu pour cette attention.

2/ Imprimer le menu :

Retour sur Mont-de-Marsan auprès de l'imprimerie/papeterie dans laquelle j'avais travaillé un été. Je voulais un menu original aussi bien pour le dessin de présentation que pour le texte descriptif du menu. L'imprimeur nous régla tout ceci en 48 heures. Merci Monsieur de faire un tel effort fin juillet.

 

Texte initial

Traduction

Commentaires

 

De l’Illiade à l’Odyssée

Assiette landaise

Foie gras cuit +asperges +magrets séchés + tomates + croutons +pignons de pin

 

Les caprices d’Odin

Saumon braisé au champagne

Boudu ce que c’est bon même avec les arêtes…

 

La fontaine aux Anges

Trou Normand

Et oui j’ai 50 % de sang viking

 

Prince de Gascogne et sa suite

Magrets de canard / pommes rissolées / cèpes

Autant de pommes de terre que de cèpes…

 

Les lauriers de César

Salade verte

Toujours avec des pignons

 

Seigneurs des Gaules

Fromages

Fermiers uniquement

 

La clef du Paradis

Pièce montée

Thème de la pièce : la musique Trois choux par personne car trois parfums différents

La danse des amphores

Orphée aux enfers

Café et pousse café

Pousse café non prévu, offert par Lulu à « la blanche maison »

Rouge de Pays

 

 

Madiran à 12.5 °

Blanc de pays

…et plus tard :

A 6 heures du mat

Madiran blanc à 14.5°

Rosé du Béarn

Le retour d’Ulysse

Tourin

Garbure landaise aux tomates

3/ La pièce montée :

Je voulais une pièce montée de glace afin de rafraîchir mes invités en plein été. Mon futur beau père n'était pas d'accord. Il voulait des choux à la crème façon traditionnelle. "Pour moi, une pièce montée ce sont des choux ! Je la paie s'il le faut mais je veux de choux avec de la crème !". Bien, parfait. Il y aura des choux et la facture pour joli papa.

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De ce fait, je me précipitais chez le meilleur pâtissier de la ville. Il accepta de me faire cette pièce montée pour 70 personnes, à trois choux chacun bien que nous n'étions pas le seul mariage du moment. Merci encore de me dépanner sur ce coup là.

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La suite plus tard. N'oubliez pas que tout ceci n'est que l'écriture de mon ressenti.

 

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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 21:10

J'ai bien écris de Miss Monstre et non pas de Miss Monde....(je n'ai pas les moyens d'une telle prétention) 

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Mes collègues de travail se sentirent obligées de me faire un cadeau. J'avais envie de leur jeter à la figure, mais bon. Je savais que j'allais devoir travailler avec elles encore un moment. Donc je les remerciais en manifestant une immense joie dans le choix du vase. Et oui, elles n'avaient rien trouvé de mieux que de m'offrir des fleurs coupées la veille de mon départ dans les Landes...no comment !

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Nous chargions la voiture de nos petites affaires pour 15 jours dans notre voiture abîmée. Bref, il restait pas mal de place dans le coffre et deux places sur le siège arrière. La troisième place étant occupée par la caisse de transport de ma première minette. Elixir (tous mes chats porteront un nom d'alcool avec en initiale la lettre du vétérinaire).

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Départ le 13 juillet 1990 en soirée. Et le hasard de cette date de départ me confortait dans mon idée d'avoir droit au bonheur : nous bénéficiions de tous les feux d'artifices des communes le long de notre passage.

Pour le bal, nous nous contentions des virages de la route car par mesure d'économies, nous ne prenions pas l'autoroute. Et oui nous étions soit disant désargentés. Soit disant...

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Arrivée le 14 au matin dans la famille de mon futur, en Charentes. Et oui. Il était hors de question de ne pas passer les voir avant. Et ce d'autant plus que nous n'avions pas fait de fiançailles car trop cher de faire venir tout ce beau monde en 67 et de les nourrir.

Donc 2 jours à faire la tournée des grands ducs puisque tous les invités du sud de la Loire s'étaient donné rendez-vous chez le pépé, (le grand père maternel de mon futur).

Et pendant ce temps, le temps passait et rien n'était...non pas fait...envisagé, programmé, initialisé. 

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Dernière tranche de voiture de la Charente jusque dans les Landes, sans s'arrêter à Pessac ni à Bordeaux où une partie de ma famille vivait. Tout mon côté paternel. Et oui, pas le temps ni d'argent à dépenser pour un détour.

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Arrivée à Mont-de-Marsan en début d'après-midi et direction Campet et Lamolère afin de vider la voiture de ses occupants et de souffler un peu. Un peu seulement car il nous fallait aller repérer le restaurant réservé et pour lequel nous n'avions qu'une information : son nom : CHEZ LULU

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Enfin, ce fût mon dernier grand voyage dans ma qualité de demoiselle (miss) afin d'entamer le grand voyage de dame. Mes derniers jours avec mon nom de jeune fille afin d'embrasser celui d'épouse.

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Mais quelle Co.....! Les filles n'oubliez pas de garder votre nom de jeune fille, le nom légal pour la loi. Même si vous l'aimez...son nom, ne faites que de le rajouter à votre nom légal et pas plus !

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31 août 2010 2 31 /08 /août /2010 19:30

Ce dimanche, à Martres Tolosane, j'ai fais une découverte.

Dans le cadre d'une exposition menée par les chasseurs, cette activité a été présentée pour le public

Cette activité de plein air, que les critiques rapides associeront au Paint Ball mais qui, au contraire, ne tache pas et ne fait pas mal, mérite notre attention.

J'ai nommé : l'AirSoft.

Je veux pas faire d'erreur en décrivant cette activité alors j'ai fais appel à Wiki. 

La question que je vous pose est la suivante : est-ce :

1/ une activité de plein air ?

2/ un sport ?

3/ un jeu de rôle ?

Afin de répondre à cette question, prenez le temps de lire Wiki et surtout la partie historique de l'affaire et la notion de respect de l'environnement.

Je vous mets aussi deux références web :

. Vincent DAVID l'Envahisseur -> DAVID895672@MSN.COM

. WILDTAC Vous avez dit l'arsenal -> www.AIRSOFT-EVENTS.COM

06.72.87.14.08

Le jeu Airsoft (ou softair) est un loisir de plein air regroupant au minimum deux équipes (aussi appelées "teams") qui devront remplir les objectifs fixés dans le scénario pour gagner la partie.

Pour éliminer leurs adversaires, les airsofteurs sont équipés de pistolets à billes qui sont des répliques d'armes factices également appelées airsoft guns, propulsant des billes de 6mm (bb guns).

 À l'origine, Airsoft désigne les répliques d’armes (airsoft gun) propulsant par gaz ou air comprimé des billes de 6 mm ou 8 mm variant de 0,12 g à 0,43 g, en rafale ou au coup par coup. À l'origine conçu pour le tir sur cible ou la collection, des passionnées ont eu l'idée d'utiliser ces répliques dans une activité ludique opposant, en général, deux équipes dont les joueurs sont munis d'une protection oculaire (obligatoire) et d’une ou plusieurs répliques. En l'absence de marque (les billes sont rigides et ne contiennent aucun colorant), le jeu repose uniquement sur le fair-play.

Il existe de nombreux types de scénario pratiqués couramment comme la capture de drapeau, le deathmatch en équipe ou encore la protection de VIP.

Histoire de l'airsoft 

Interdiction des armes à feu au Japon 

Au Japon, après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la nouvelle constitution réglemente la détention des armes à feu pour la population civile suite au traité de paix imposé par les Américains.

La réglementation est tellement stricte qu'il est pour ainsi dire impossible d'avoir une arme à feu chez soi et encore moins une arme de guerre dans un but de collection, y compris les armes neutralisées, qui sont au demeurant les plus chères au monde, la neutralisation coûtant souvent 5 fois le prix de l'arme en elle-même.

Or, il y a une forte demande de la part des collectionneurs de posséder des armes fussent-elles en plastique par manque de moyens ou par manque d'armes neutralisées.

À la fin des années 1960 apparaissent grâce à la firme Maruzen, qui fut pionnière en la matière, des répliques d'armes coulées en plastique totalement inertes, spécialement pour la collection. Parfois ces répliques étaient faites en résine et métal avec des parties fonctionnelles comme les vraies. Mais pour respecter la législation, ces répliques d'armes ne pouvaient pas tirer de balles réelles .

Les premières répliques fonctionnelles 

Vers le milieu des années 1970 et en respectant les lois japonaises, imposant l'impossibilité de transformation d'un objet en arme a feu, des techniciens et ingénieurs débutent la transformation, voire la fabrication, de ces répliques d'armes inertes en répliques d'armes pouvant tirer des projectiles non dangereux, le tout utilisant de l'air comprimé. Le choix se porte alors immédiatement sur les billes de 6 millimètres.

À cause de la loi japonaise ces "lanceurs" ne peuvent pas développer plus de 2 joules en sortie de canon.

Aux vues de l'engouement de certains pour beaucoup de ces "lanceurs répliques d'armes", qui ont les mêmes fonctionnalités que les vrais armes, des jeux opposants 2 équipes voient le jour sous le nom de Survival Game ou Wargame.

Les répliques prennent alors le nom d'airsoft guns.

Des ingénieurs fort connus encore aujourd'hui sont issus de cette époque, tel Tanio Kobayashi.

Les problèmes des répliques à gaz 

Le problème avec les lanceurs d'époque était l'encombrement des bouteilles à air comprimé utilisées afin de faire tirer les répliques. Parfois des bonbonnes internes sont réalisées dans les répliques voire les chargeurs, améliorant le réalisme. Mais l'utilisation de l'air à haute pression demande beaucoup de sérieux et réserve alors ces répliques à un petit groupe de passionnés.

À la fin des années 1980 toutes les répliques d'airsoft fonctionnent au gaz basse pression (10 bars) ou à l'air comprimé.

Les bonbonnes (en airsoft, appelées "sparklets") ne mesurent pas plus de 5 cm contiennent du CO2 et se logent dans la poignée des pistolets ou les chargeurs et tirent 250 coups sans le recul de la culasse et 80 coups avec le recul de la culasse pour plus de réalisme. Tout cela dépend néanmoins du poids de la culasse (plus celle-ci est lourde, plus il faut de gaz pour la faire bouger), faisant ainsi varier le nombre de coups possibles avec une seule charge de gaz.

La plupart des répliques à gaz utilisent cependant un dérivé du butane contenant un additif (lubrifiant souvent). Ce gaz est contenu dans des bombonnes allant de 450 ml à 1 l, que l'on utilise pour remplir les réservoirs contenus dans les chargeurs des répliques (la bouteille n'est plus solidaire du lanceur, désormais). L'inconvénient est l'autonomie réduite et la puissance plus faible que le CO2, sans compter le fait qu'il faille transporter la bouteille sur soi pour recharger son lanceur durant la partie, ces bouteilles ayant approximativement le gabarit d'une bouteille d'eau moyenne. Pour le CO2, il faut également transporter les cartouches (métalliques) qui font un bruit très reconnaissables en s'entrechoquant, à moins de les disposer séparément, par exemple sur une cartouchière pour munitions de calibre 12. Il est en outre plus long et compliqué de recharger un lanceur à CO2 qu'un lanceur à gaz butane.

Toutefois, pour les aficionados du réalisme ou par simple sens pratique, il existe de petites réserves de gaz ayant l'apparence de grenades de tous types et modèles (offensive, défensive, grenade de saturation sensorielle "flashbang"...). Ces réserves permettent de remplir plus ou moins cinq chargeurs selon leur contenance. Le principe est de transférer le gaz contenu dans une bouteille dans cette grenade de la même manière qu'on le ferait pour un chargeur, offrant ainsi deux principaux avantages :

§                     le joueur dispose d'une réserve de gaz plus facile à transporter qu'une bouteille d'un litre

§                     cet objet ne portera pas préjudice au réalisme d'une tenue, voire lui apportera un certain cachet

L'arrivée des répliques électriques 

Dans les années 1980[précision nécessaire]Tokyo Marui, société japonaise alors spécialisée dans le modélisme bas de gamme, se lance dans le secteur de l'airsoft en produisant des répliques d'armes utilisant la technologie des voitures électriques télécommandées. L'air comprimé est alors fourni par un piston poussé par un ressort, lui-même armé par un système d'engrenages entraînés par un moteur électrique au sein d'une "gearbox". L'énergie nécessaire à la propulsion des billes est alors tirée d'une batterie d'accumulateurs. La facilité d'utilisation et d'entretien de ce type de réplique est telle que c'est le principal déclencheur du succès de l'activité.

Tokyo Marui a commencé avec la fabrication du FAMAS français (qui est toujours utilisé à ce jour, car il est d'une grande fiabilité et offre des performances très honorables selon les critères actuels), et connaît un franc succès. Suivent alors rapidement la gamme desM16A1 et M16 VN (Vietnâm), puis le CAR-15 et le XM 177E2 ainsi que le H&K MP-5 pour étendre ensuite sa gamme de produits à plusieurs dizaines de répliques.

En 1993, Tokyo Marui invente et fait breveter le Hop-up. Ce système permet d'augmenter la portée des billes sans augmenter la vitesse de sortie de ces dernières. Le système s'appuie sur l’effet Magnus, découvert par le physicien allemand Heinrich Gustav Magnus (1802-1870), qui permet notamment d’expliquer les effets de balle dans le sport. Le système permet, grâce à une pièce de caoutchouc de frotter la bille au moment de sa propulsion, la faisant tourner sur elle-même et tel un lift au tennis permettant ainsi de la faire "voler".

Mesures de sécurité 

L'airsoft n'est pas une discipline dangereuse, à condition de respecter les quelques règles de sécurité élémentaires. Les associations disposent toutes d'un règlement dont voici les points les plus courants :

§                     Afin d'assurer la protection des joueurs, une protection oculaire homologuée est obligatoire. On trouve des protections de plusieurs types : masque grillagé, masque intégral type paintball ou lunettes. Il est impératif que la protection utilisée soit prévue pour l'airsoft (et fort utile qu'elle soit anti-buée) ;

§                     Les joueurs peuvent avoir l'obligation d'observer une distance minimale d'engagement selon les puissances des répliques utilisées ;

§                     Beaucoup d'équipes s'accordent à interdire les tirs en aveugle, les rafales à courtes distances, la visée de la tête lorsque cela n'est pas nécessaire ;

§                     L'utilisation de chaussures montantes afin de protéger les chevilles ainsi que des habits solides pour protéger le corps.

Répliques 

Gaz 

Les répliques à gaz se divisent en plusieurs catégories :

§                     GBB (Gas Blow-Back) : Leur principe de fonctionnement repose sur le principe du semi-automatique, chaque pression sur la détente provoque la percussion d'une valve qui va libérer une partie du gaz. Celui-ci va propulser la bille et actionner un bloc pompe qui va avoir pour effet de ramener la culasse en arrière puis en avant au moyen d'un ressort de rappel. Ceci permet l'introduction d'une nouvelle bille dans la chambre de tir. Étant donné leur principe actif (le gaz, souvent un réfrigérant ou un dérivé du propane à l'état liquide), ses performances (puissance notamment) sont fortement influencées par la température ambiante. En effet, en dessous de 0 °C ou par faible température, presque aucun GBB ne fonctionne correctement, le gaz n'ayant pas la possibilité de se dilater correctement. Ces répliques peuvent soit tirer en coup par coup (semi-automatique) ou en rafales (automatique) suivant leur type et leur mécanique interne. Les mécanismes GBB ont l'intérêt du réalisme en simulant le recul de la culasse de la réplique. Mais contrairement aux armes réelles, le canon a plutôt tendance à plonger lors du tir (alors qu'il se cabre sur une arme réelle). Cela s'explique par le fait que la quantité de mouvement du projectile est minime. L'effet mécanique du gaz consiste essentiellement à projeter la culasse vers l'arrière, l'effet de recul s'appliquant alors au reste de la réplique et provoquant son pivotement vers l'avant.

§                     NBB (Non Blow-Back), parfois GNB (Gas Non-Blowback) : Réplique dont la culasse n'effectue pas un mouvement d'aller retour lors du tir. Le système est simplifié a l'extrême : ici le gaz ne sert qu'à propulser les billes. La culasse n'étant plus mobile, il en résulte une économie en gaz non négligeable qui permet de tirer beaucoup plus de billes. Le chargement des billes s'effectue par un système mécanique actionné par la détente de la réplique, ce qui explique la relative dureté de la course de détente. Ces répliques ne tirent qu'en semi-automatique, puisque les modes de tir automatique requièrent un mouvement de chargement.

§                     CO2 : Les répliques utilisant du dioxyde de carbone, notamment certaines répliques automatiques, l'air étant contenu dans des bouteilles similaires à celles employées au paintball, des sparklets. Les répliques à CO2 peuvent avoir une culasse mobile (type GBB). À noter que certaines de ces répliques étaient très puissantes (environ 400 fps) et sont souvent interdites en partie d'intérieur (CQB).

§                     Lance-grenades : Certains AEG peuvent être équipés de lance-grenades, notamment les M16 et dérivés, les G36, les AK47 et dérivés et les tout nouveaux SCAR. Ces accessoires se fixent de 2 manières différentes suivant les modèles :

§                                 Soit directement sous le canon à la place du garde main (démontage partiel souvent nécessaire)

§                                 Soit sur un rail au standard 20 mm attaché au garde main (rapidement détachable)

Les grenades fonctionnent selon le principe de la chevrotine et sont alimentées par du gaz. Les billes sont placées dans des tubes situés à l'avant de la grenade (de 18 à 200 billes dans 12 tubes en général), et la grenade est insérée dans le lance grenade. La visée est relative car les billes retombent vite, le système n'étant pas équipé de hop-up. Certaines grenades tirent des grosses balles en caoutchouc ressemblant à des flashballs, mais cette variante est extrêmement rare.

Manuel 

§                     Les répliques manuelles (dites spring, littéralement "à ressort") : le réarmement est manuel (après chaque tir). Ce principe est utilisé principalement sur les répliques de fusils sniper, à pompes ou pistolets.

§                     Les bolts ou répliques de précision : limités en billes mais ayant une plus grande portée/précision, ils fonctionnent sur le principe des spring et bénéficient généralement d'améliorations installées par les joueurs, comme un canon dit "de précision", un ressort de puissance et toutes autres pièces utiles. Ils sont relativement peu bruyants mais leur cadence de tir est limitée, et la force employée pour réarmer leur ressort à chaque tir augmente proportionnellement à la force du ressort utilisé. Ces répliques de fusil de précision peuvent avoir une puissance allant jusqu'à 2 joules, limite légale en France.

Électrique 

Le lanceur automatique AEG (Automatic Electric Gun) ou AEP (Automatic Electric Pistol) pour les répliques d'arme de poing. Ces répliques éjectent les billes en rafales grâce à un système électrique relativement simple contenu dans un composant appelé gearbox : un moteur électrique entraîne des engrenages, entraînant eux-mêmes un piston qui va comprimer un ressort. À la fin du cycle, les engrenages relâchent le piston qui va, par la détente rapide du ressort, comprimer un volume d'air plus ou moins grand suivant le cylindre installé.

Ces répliques permettent une utilisation soutenue et une autonomie assez élevée en fonction de la puissance et la capacité de la batterie utilisée. Leur puissance est modifiable par simple changement du ressort, mais le renforcement de nombreuses autres pièces peut s'avérer nécessaire afin de conserver la fiabilité de la réplique et éviter les casses.

Les types de batteries utilisées évoluent avec les progrès du modélisme classique : les batteries de type NiCd, NiMH sont les plus utilisées, mais sont sources de problèmes divers tels que l'obligation de décharger intégralement la batterie avant recharge (pour les NiCd) et une sensibilité aux conditions atmosphériques (perte d'autonomie par temps froid). Un nouveau type de batterie, lesLiPo tend à se répandre dans l'airsoft, surtout grâce à un prix réduit comparé aux autres types de batteries, et aussi grâce à un gain d'autonomie (et l'insensibilité totale aux diverses températures). Cependant, les LiPo demandent plus d'attention que les NiMH ou NiCd, car elles sont sensibles aux chocs, et il est donc fortement conseillé d'utiliser un sac en kevlar pour les stocker, transporter, ou charger (surtout pour minimiser les risques de dégâts importants si l'enveloppe de la batterie LiPo a été dégradé et prend feu). Cependant, malgré la mauvaise réputation qu'ont ces batteries LiPo, pour peu que l'utilisateur soit soigneux, elles ne présentent pas plus de risques qu'un autre type de batterie.

Billes 

Les billes d'airsoft ou bbs ont un diamètre de 6 mm (ou 8 mm sur certains modèles produits par la firme Marushin). Généralement, les billes sont en plastique ou biodégradables (à base d'amidon de maïs ou encore faites d'un mélange de résine et de fragments d'orge). En 2009 a eu lieu une polémique dans le milieu de l'airsoft sur l'utilisation de ces billes "bio", qui ne s'avèrent, dans la plupart des cas, pas plus écologiques que les billes en plastique. La durée de décomposition est globalement la même, seul le type de résidus varie selon la composition des billes. Mais, comme les billes classiques sont faites en plastique (fait à base de pétrole) : elles polluent la nature; Alors que les billes biodégradable rejettent "de l'amidon de maïs ou un mélange de résine et de fragments d'orge" : elles ne polluent pour ainsi-dire pas, puisque les résidus proviennent de la terre.

Il existe différentes qualités de billes et différents grammages allant de 0,12 g à 0,45 g et même plus. Pour un AEG classique, on utilise principalement des grammages entre 0,20 g et 0,25 g, les billes lourdes sont plutôt réservées aux tirs de précision. La vitesse de sortie baisse proportionnellement à l'augmentation du poids de la bille1, mais sa stabilité dans l'air s'en trouve accrue. Elle permet ainsi d'avoir une trajectoire plus stable et une résistance au vent plus élevée (ce qui représente un intérêt non négligeable lorsque l'on tire avec un lanceur "manuel" à ressort encore appelé "spring", d'une cadence de tir très faible). Le choix du grammage est choisi selon le type de réplique et des conditions. On choisira de préférence un grammage léger pour les répliques peu puissantes (pistolets à ressort par exemple) afin d'augmenter leur portée, un grammage moyen pour les répliques ayant un mode de tir automatique (fusils d'assaut, mitraillettes, certains pistolets) pour accroître la précision, cette dernière étant la faiblesse des armes automatiques, un grammage lourd pour les répliques puissantes manuelles à répétition (fusils sniper, fusils à pompe, etc.) pour avoir un maximum de précision tout en conservant une portée élevée due à la plus grande puissance de ces répliques.

Mais il y a aussi les conditions de jeu qui peuvent être un facteur de choix de grammage des billes :

§                     le vent déviant plus les billes légères, on peut utiliser un grammage plus élevé pour ces conditions.

§                     le type de terrain. S'il est court les échanges de tir seront rapprochés, d'où le fait d'avoir des billes plutôt lourdes pour augmenter la précision en dépit de la puissance, a l'inverse si le terrain est vaste, les échanges de tir se feront souvent a distance et l'on préfère des billes plus légères pour augmenter la portée de la réplique en sacrifiant de la précision. Évidemment, le choix des billes est au bon vouloir de l'utilisateur qui choisira le type de billes qui lui conviendra le mieux.

Contrôle et règles de puissance

§                     Le décret 99-240 exprime la puissance des répliques de manière légale, c'est-à-dire en joules qui est la mesure légale de l'énergie développée.

§                     Chronographe ou "Chrony" : il sert à calculer la vitesse des billes, et par ce biais, à déduire (selon la masse de la bille) la puissance développée par les lanceurs.

En France, les équipes et associations ont majoritairement adopté le barème suivant, en prenant pour référence une bille de0,20 g : 300 fps pour les répliques d'arme de poing, 350 fps pour les lanceurs tirant en automatique, 400 fps pour les semi-automatiques et 450 fps (soit (137 m/s) pour les répliques de fusil de précision à réarmement manuel.

Notons que ce barème peut varier d'une équipe à l'autre et qu'à l'heure actuelle (mai 2010), aucune fédération sportive ou association nationale ne réglemente officiellement les puissances maximales des catégories de répliques.

Originalement, ces puissances ont été adoptées par souci de réalisme : un véritable fusil de précision a une portée supérieure à celle d'un fusil d'assaut, qui lui-même surpasse un pistolet-mitrailleur, ce dernier supplantant une arme de poing. Les deux joules fatidiques énoncées par le décret 99-240 cité en supra correspondant précisément à 463 fps (toujours avec une bille de0,20 gramme), la limite facile à mémoriser de 450 fps a été choisie pour les répliques de fusils de précision, et ainsi de suite jusqu'aux répliques d'arme de poing.

Néanmoins, il existe des équipes et des associations qui pratiquent avec des répliques approchant les limites légales quel que soit leur type.

Terrains 

L'airsoft se pratique habituellement sur des terrains naturels ou urbains. Les forêts et les constructions abandonnées sont les terrains de jeu privilégiés. Par soucis d'éviter d'inquiéter ou de gêner la population lors de la pratique de ce loisir (car il peut être mal perçu au premier abord à cause des tenues et de l'aspect même des répliques) il est de rigueur de choisir des terrains assez éloignés des habitations.

Il est obligatoire d'avoir l'autorisation de jouer sur le terrain : un accord écrit avec le(s) propriétaire(s) identifié(s). Dans le cas contraire, les contrevenants risquent des poursuites pénales pour violation de propriété privée, effraction etc…

Si le terrain est accessible par des personnes non joueuses, la sécurisation par signalisation de la zone d'évolution des joueurs est indispensable. Prévenir la gendarmerie ou le commissariat de Police compétents sur le secteur est fortement recommandé.

Règles du jeu 

Le jeu est très tactique et est un sport d'équipe très riche en interactions. Il présente par ailleurs l'avantage d'être très complet en demandant un large panel de compétences.

Le but est de réaliser les objectifs d'un scénario fixé en début de partie : prise d'otage, escorte, prise de drapeau ou de bâtiment, élimination d'un VIP, déminage, évacuation de blessé... Pour réaliser leurs objectifs, les joueurs ont la possibilité d'éliminer temporairement les membres de l'équipe adverse. Le joueur qui se fait toucher par une bille doit crier « OUT » ou « touché ! » (Hors-jeu) et retourner dans un poste de vie (point de respawn ou de réinsertion) ou rester hors-jeu pendant une durée déterminée.

Les joueurs peuvent également tenir un rôle : les plus courants sont celui du médecin (possibilité de "soigner" les joueurs éliminés), les ingénieurs, ou encore les snipers.

Il est à noter qu'un scénario préétabli n'est pas nécessaire pour jouer, certaines parties consistent simplement à "outer" tous les joueurs de l'équipe adverse, avec ou sans limite de temps.

Étant donné l'absence d'instance supérieure de règlementation en France, chaque équipe ou association locale de joueur adopte son propre règlement. On peut cependant noter des constantes : la limitation de la puissance des répliques en fonction de leur type et l'utilisation du "OUT" par exemple. D'autre part, le nombre pour ainsi dire infini de variantes possibles pour les scénario permet une grande variété de styles de jeu. On peut ainsi trouver des équipes axées sur la tactique et le côté réaliste (scénario inspirés de conflits armés réels) autant que des parties plus axées sur le jeu de rôle (scénario tournant autour de conflits réels ou fictifs, parfois futuristes, ou attribuant des rôles spécifiques à certains joueurs).

Les parties d'airsoft peuvent s'inspirer de périodes de l'Histoire, de la Seconde Guerre mondiale jusqu'aux conflits actuels tel que la guerre en Irak en passant par la Guerre froide ou la Guerre du Viet Nam. L'airsoft peut ainsi se rapprocher de la reconstitution historique par l'utilisation de répliques et vêtements conformes à l'époque représentée.

Accessoires et customs 

Le custom (personnalisation de réplique) est de plus en plus à la mode depuis quelques années. Il consiste à effectuer des modifications plus ou moins importantes à sa réplique, allant de l'ajout d'une peinture personnalisée ou d'une modification de la puissance à un remaniement complet de l'aspect esthétique et technique, débouchant le plus souvent sur des répliques à caractère unique. Des joueurs coréens ont ainsi créé de toutes pièces un AEG très puissant à double canon doté d'une gestion électronique à affichage digital de la partie puissance. Les répliques qui se prêtent le plus volontiers au custom sont les répliques de type "armalite" (M-16 et dérivés), du fait de leur popularité (cinéma, télévision, jeux vidéo...) et du nombre extrêmement grand d'accessoires et pièces disponibles sur internet et en magasin.

Un des customs les plus courants consiste à rajouter des accessoires ne nécessitant aucun démontage (ajout d'une lunette ou d'un collimateur de visée électronique (red dot), d'un silencieux... Ensuite, vient l'ajout d'un rail (RIS, RAS) (Rail Integrating System), remplaçant généralement le garde main du lanceur. On peut alors y attacher une lampe, un désignateur laser, une poignée, un lance-grenades ou tout autre accessoire plus ou moins utile.

Pour les plus bricoleurs, il est possible de modifier les caractéristiques d'une réplique (puissance, cadence, précision, fiabilité...) en changeant certaines pièces internes comme le ressort, les engrenages, le canon et tout autres pièces nécessaires au bon fonctionnement du lanceur. En effet, de nombreux accessoiristes proposent des pièces détachées compatibles d'une très grande qualité.

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