Le blog de KINIA suis-je un monstre ?

Imaginez.

Imaginez le contraste.

Imaginez le contraste dans l'accent.

Agen / Strasbourg.

Rien ne vaut deux bonnes vidéos plutôt qu'un long discourt.

Sud-Ouest :

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Bas-Rhin :

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A vous de juger.

J'acceptais donc la perquisition de ma voiture : 

Moi : "Mais que comptez-vous trouver à part mon cric ?"

Eux : "Rien...."

Moi, pleine de doutes : "Et si vous trouvez de la chnouffe ?"

Eux : "Ah çà ! bon allez on commence à le connaître le 75 rue Rocheraux."

Moi : "Comment ça ? pourquoi mon adresse ?"

Eux : "Cela fait déjà trois jours que nous y faisons des navettes et que nous te surveillons".

La perquisition de ma voiture ne mit au jour que mon cric, et les 2 policiers s'en allèrent dépités, me laissant là, chez moi, ma mobylette au commissariat.

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Le lendemain une fille, inconnue au bataillon s'est pinté chez moi me réclamant son cuir oublié dans ma voiture lors de sa virée avec Jojo. Il n'y était pas et heureusement car ce dernier avait, d'après les dires de cette gamine, les poches "pleines".

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Le sur lendemain, Jojo fut libéré et vint me voir. Je lui avais alors poussé la hurlante du siècle. Comment avait-il pu promener des filles dans MA VOITURE, sans mon autorisation, sans assurance ? Je lui intimais l'ordre de me rendre les clefs qu'il avait en sa possession tout en continuant de hurler à son irresponsabilité. Il ne m'aurait plus manqué que cela un accident, responsable de surcroit, sans assurance et avec des mortes dedans....

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Il se confondit en excuses que j'acceptais. Il est tout de même resté un bon copain.

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En fait : la blanchisserie avait été cambriolé par un de mes voisins de pallier. Je l'avais, à l'occasion, dépanné de quelques pêtes et petites saucisses ou de café. Ce saligaud, désespéré de s'être fait prendre, avait balancé comme complices toutes les personnes qu'il connaissait d'Eve ou d'Adam. Donc moi dans le lot et en plus Jojo qui avait eu la bonne idée de se trimbaler les filles avec ma voiture ce jour là. Coïncidence lorsque tu nous tient....

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La police, m'avait donc tout expliqué après avoir enfermé le voleur et récupéré le butin, mais avait visiblement décidé de s'amuser ou de s'occuper les doigts en continuant de me suivre.

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"Nous connaissons la date de ton départ pour Strasbourg. Nous ne connaissons pas ta future adresse mais nous donnerons tes références à la police du 67. Nous te suivrons jusqu'au dernier moment."

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Et c'est ce qu'ils ont fait ! Je connaissais tous leurs véhicules banalisés. Par exemple : Un matin, je décide de lire mon courrier assise dans ma voiture. Un ronron persistait derrière moi. Je me retourne sur mon siège, sors de ma voiture et je leur fais un coucou avec un grand sourire en montrant tous mes crocs. Etc...etc....etc...

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Arrive le grand jour du départ d'Agen. J'avais assuré la voiture pour 5 jours sur le permis d'un collègue de l'armée de Kaalloo qui remontait chez lui en Alsace. (500 francs pour les 5 jours, bonjour l'arnaque mais je n'avais trouvé qu'une seule compagnie d'assurance prête à le faire.)

A 18 h nous plions les derniers bagages dans le coffre et adieu. Arrivés à hauteur du panneau de fin d'agglomération, un véhicule derrière nous nous fait des appels de phare. La police nous disait au revoir. Je ne pense pas qu'elle nous souhaitait bonne route.

Pourquoi cet acharnement derant toutes ces semaines et jusqu'au dernier moment alors qu'il était prouvé par A + B que ni moi ni Jojo n'y étions pour quoique ce soit ?

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Un petit clip pour argumenter. Le second représente la meilleure façon de parler de POLICE

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Encore et toujours Agen. L'année de mes 23 ans a été fructueuse....

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J'étais donc la propriétaire d'une voiture mais sans le permis pour la conduire et donc impossible de l'assurer. Le passage en préfecture dudit véhicule ne se passait pas simplement.

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Jojo avait reçu sa deuxième moitié de salaire, et, pour me remercier de mes aides antérieures, il m'offrit un restaurant. Durant la soirée il me dévoila l'achat de ses rêves : une paire de santiag en croco (il me semble). Une soirée sympa que mon Kaalloo n'avait pas aimé lorsque je le lui racontais.

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J'avais obtenu un CDD d'un mois auprès de l'hôpital d'Agen et je me lamentais auprès de mes collègues de mes déboires en préfecture.

"Kinia ! Le service du personnel pour toi, la police te cherche" me dit ma collègue du jour.

"J'en ai marre de cette voiture ! Si c'est encore pour un refus de passage en préfecture, je la ramène au vendeur !"

"Allo ! Police Nationale ! Mademoiselle Kinia ? Nous venons vous chercher à votre travail pour une affaire dans laquelle est impliqué votre véhicule."

"Quoi ? Attendez ! Je finis mon poste dans une demi-heure et j'arrive. Je ne souhaite pas que vous veniez me chercher sinon adieu mes futures contrats et je ne saurais pas comment récupérer ma mobylette".

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Me voici donc au commissariat dans la pièce attenante à celle dans laquelle j'avais fais ma déposition pour le vol de mon porte-feuille.

Deux policiers entrent, les deux mêmes que le coup d'avant, donc avec celui qui aurait aimé le "plus si affinités" avec moi.

"C'est toi Kinia ? dit-il."

"Ben oui. Mais que se passe-t-il ?"

Le ton monte, le tutoiement s'installe en me traitant d'idiote de ne pas comprendre. Ce à quoi je leur répondis qu'ils n'avaient pas à me tutoyer et que, si c'est la salle qui les faisait être grossiers, j'acceptais de changer de pièce.

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En résumé. La blanchisserie du centre ville avait été cambriolée 3 jours avant et ma voiture avait été vue devant au moment des faits. Ils avaient déjà vérifié mon alibi auprès du service du personnel de l'hôpital mais voulaient connaitre la raison de la présence de ma voiture à ce moment là devant la blanchisserie alors que je n'avais pas le permis pour la bouger.

Inutile de vous dire que ce fût le dernier CDD que m'offrit l'hôpital....

Ma voiture ? Mais elle est stationnée devant chez moi !

Ils me demandèrent si je connaissais Jojo et s'il n'avait pas eu une soudaine rentrée d'argent. J'ai bien été obligée de dire que oui mais en leur expliquant l'origine de cet argent.

Ils firent en sorte que je regarde par la fenêtre à ce moment précis afin de voir Jojo passer les menottes aux poignets en direction de la garde à vue.

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Ils s'appliquèrent à me prouver qu'ils savaient tout ce qu'ils voulaient en me dévoilant mon CV (facile : je suis fille de militaire donc le CV est aisé à obtenir, les enquêtes étant faites régulièrement par l'armée. Et en plus j'ai été dans un pensionnat de l'armée...). Puis il me dévoilèrent le CV de Kaalloo. Je bondis en leur demandant de ne pas le mentionner dans leurs documents car il était en plein habilitation "Secret Défense" et "Secret Chiffres".

Alors ils me demandèrent mon autorisation afin de perquisitionner ma voiture.

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La peur m'envahit alors. Que c'était-il passé avec ma voiture ? Que risquait-on d'y trouver ? Que faisait Jojo dans cette histoire ? Non ! Pas lui ! Ce n'était pas possible ! Pas lui ! Et pourquoi me menacer avec Kaalloo ?

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Oui je sais, je sais. Je me suis absentée sans vous prévenir.

Mais j'ai une excuse en béton.

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Elle s'appelle l'accréditation, la V2 pour ceux qui savent. Bref, dans le milieu médical, comme dans toutes les entreprises, il faut passer des accréditations. Si ce n'est que dans mon milieu, ce sont les services de la "Haute Autorité de Santé" qui pratiquent cette investigation. Les conclusions des experts visiteurs peuvent être dramatiques puisqu'elles peuvent aller jusquà entraîner la fermeture du site.

Donc, étant la seule infirmière CDI à temps plein de l'établissement, et vu mes connaissances supplémentaires en santé publique et en gestion des établissements de santé, j'ai été tout naturellement impliquée dans cette évènement.

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Bref, depuis deux mois, je dois faire tout un tas d'audits, de rédaction de protocoles et de procédures et de création de commissions et de valider leur fonctionnement. 

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Et tout cela en plus de mon travail traditionnel d'infirmière. Je n'avais qu'à trouver le temps de le faire. C'est pour cela que depuis ces derniers mois, je suis un peu fatiguée et que mes passages sur vos pages ont été épistolaires.

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Mais surtout, ce qui était normal de faire entre 170 et 190 heures par mois (non payées pour l'essentiel) s'est transformé en une impossibilité de compter mes heures. J'ai même failli coucher sur place....

Mais j'ai des enfants et des chiens qui m'attendent tout de même....

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En résumé : j'ai commencé ma semaine de travail mardi 25 mai 2010 à 7 h 30 (alors que je venais de faire le week-end avec seulement le lundi de repos) et je n'aurais mon premier jour de repos que ce vendredi 4 juin 2010.

mardi, mercredi, jeudi = 13 heures de travail, vendredi et samedi = 14, dimanche = 15. Ce lundi, veille de l'arrivée des experts visiteurs prise de poste à 7 h 30, fin de poste à 1 h 30 le lendemain. Mardi = prise de poste à 7 h 30 mais fin à 19 h 30.

Aujourd'hui : seulement 11 heures de travail.

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Donc, je vous ai un peu abandonné et je n'ai même pas eu le temps de vous en avertir.

MAIS JE N'AI PAS CHANGE. Aucun espoir à ce sujet.

MOI, JE SUIS COMME LUI :

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Et nous sommes toujours à Agen.

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Le petit papier rose de la liberté.

Petit rappel : en 1988, le permis était délivré directement après l'épreuve de la conduite, dans l'habitacle du véhicule.

Mais pour se présenter à l'épreuve de la conduite, il fallait d'abord détenir son code.

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Dès la maternelle et à plus forte raison en primaire, j'avais, comme beaucoup, été formée aux civilités et règlementations de la circulation sur la voie publique. La Prévention Routière, se déplaçait dans les écoles et autres colonies de vacances afin de nous inculquer les "bonne pratiques" de la route que l'on soit piétons, cyclistes ou autres. Mes tantes et ma mère, alors que je n'avais que quelques années, tenaient un poste de repos de cette Prévention Routière sur une route des Landes. Ceci permettait aux voyageurs d'effectuer une pause, de se restaurer et de se déshydrater gratuitement, sans alcool bien sûr, et de se détendre avec aire de jeux pour les enfants. Un rappel des règles élémentaires des bonnes conduites sur les routes étaient diffusées par petits tracts et affichages que j'apprenais sans même m'en apercevoir.

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C'est donc équipée de toutes ces connaissances que j'avalais sans difficultés aucunes le petit guide du code la route et que je remplissais les tests papier de l'auto-école.

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Les épreuves du code, en province, venaient juste de s'équiper du système par cartons perforés. Cette nouvelle méthode (en vigueur depuis 2 ou 3 ans) m'avait un peu surprise et ce fut avec 5 fautes que j'obtins donc ce fameux code. 5 fautes tout de même. Une de plus et j'étais recalée.

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20 heures de conduite et présentation au permis. Mes lentilles sur les yeux, les lunettes à portée de main, je m'installais au volant. L'examinateur n'avait pas aimé ma prévoyance par la présence de mes lunettes (il pensait me piéger sur ce sujet) et de chaussons de gymnastique à mes pieds. Il avait bien compris que je voulais avoir le maximum de contact avec les pédales et donc que je n'étais pas fière pour cette épreuve.

Un rond point à priorité à gauche, le premier de la ville, et "sortez à droite". "Celle-ci ?" "Oui". Je mets mon clignotant et, paniquée, je tourne la peur au ventre de réagir trop tard et de rater la sortie. Je n'ai jamais vu la voiture qui me doublait par la droite. INTERVENTION. C'est à dire que l'examinateur a dû freiner afin d'éviter l'accident. Pas de permis. Cependant l'examinateur me fis tout de même lire des plaques d'immatriculation. Je pensais que c'était pour me donner une nouvelle chance. Pas du tout. Il s'est servi de ma lecture pour porter la mention du port des verres correcteurs adaptés sur son compte-rendu et sur mon dossier.

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Un mois plus tard, j'ai été représentée à l'épreuve. Nous sommes passées chercher un gars, tout frais sorti d'une soirée bien arrosée et encore dans les vapeurs d'alcool. La monitrice s'était arrêté lui acheter un café et une chocolatine. Il était somnolant de cuver son alcool.

Il passa en premier et obtint le papier rose dont il avait besoin afin de se rendre à son job d'été comme GO dans un club de vacances.

Je me mis au volant et l'examinateur, un autre, contrôlant mon dossier commença par me faire un test de vue. La conduite se déroula sans aucuns problèmes, même le démarrage en côte avec céder le passage en T au bout. La marche arrière et le créneau OK. Mais pas de papier rose pour moi. La monitrice n'en n'a jamais compris la raison et l'examinateur ne lui donna aucune raison valable en dehors de lui rappeler, que, à l'approche des grandes vacances, le nombre de permis étaient limités afin d'éviter la "casse" sur les routes.

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Et voilà. Il me fallait attendre 2 mois avant de pouvoir repasser le permis. Comment allait-on quitter Agen sans ce papier ? Ma voiture dormait toujours sur le parking.

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Pendant ce temps là, Kaalloo, passait le permis en question au sein de l'armée. Seulement le papier rose n'était délivré que arrivé à la nouvelle affectation afin d'éviter la "casse" suite aux quilles trop bien arrosées.

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